mardi 23 novembre 2010

Changement de Blog...

Et oui, maintenant, la suite se poursuit ici:


http://artiseternalcelebrate.blogspot.com/
Merci de votre compréhension ;)

mercredi 21 janvier 2009

Donnie Darko



Je vais parler aujourd'hui d'un film que j'apprécie beaucoup: Donnie Darko.
Je vais juste commenter quelques extraits de ce film (mes préférés) en mettant des liens pour visionner ces extraits sur Youtube.


...Un de mes passages préférés de ce film est le passage où ils vont voir "Evil Dead" au cinéma et que Frank va apparaître à Donnie et lui donner l'ordre "Burn it to the ground !".
J'aime beaucoup ce passage. Je ne sais pas, mais pour moi c'est le moment où il se rend compte de sa "folie" , "folie" dirigée par Frank. Dans un premier temps, il demande "When will all this gonna stop ?" , mais après il sourit, c'est à dire qu'il accepte sa folie, en sachant que celle-ci le menera à faire "everything", et ce jusqu'à la mort... Et je trouve que la musique renforce cette impression.
Du moins, tout cela n'est bien sûr mon interprétation personelle ! J'ai peut-être complètement tort !!! Mais j'aime beaucoup ce passage pour ça...
En voici un extrait: http://fr.youtube.com/watch?v=UXbBlGBoUms


Un autre de mes passages préférés: la fin. Non, je ne suis pas morbide, mais j'aime beaucoup ce passage. Quand Donnie comprend la signification de tout, qu'il dit "Because there's so much to look forward too" et qu'il se couche en riant, en sachant que le réacteur de l'avion tombera sur sa chambre...
Et ensuite, la toute fin; j'aime beaucoup cette façon de montrer que tout a été effacé puisqu'il est retourné dans le passé, mais que certaines choses sont restées, comme Frank qui se touche l'oeil... Je ne saurais pas expliquer pourquoi ce passage est un de mes préférés, mais j'adore l'ambiance...

Voici l'extrait: http://fr.youtube.com/watch?v=cK66-K9ROMM


Voilà, je ne mets que deux extraits, parce que je n'ai pas le temps de commenter tout le film, ce qui serait de toute manière répétitif et inutile puisqu'il y'a tellement de significations pour ce film (comme pour tous les films dignes de ce nom...) et que je pense qu'il est bien mieux d'avoir sa propre intérprétation...




lundi 19 janvier 2009

Lost in a Roman Wilderness of pain...




Avant P.S...:
Si vous rechignez à lire tout le texte en entier (j'en conviens qu'il est assez long...), lisez uniquement le passage en Italique et en rouge, c'est le fond de ce que je voulais exprimer.... mais j'aime bien broder....



Il est 3H00 du matin, je sais... Ce n'est peut-être pas un heure pour se relever, ré-allumer son ordinateur et écrire une entrée sur son Blog... Mais j'étais obligée ! Quelques explications ?
D'accord... Comme j'aime beaucoup le faire lorsque je ne suis pas pressée de me couchée, j'ai mis mon balladeur, éteins la lumière et je me suis couchée en écoutant, aujourd'hui "The End" des Doors. Hier, c'était "Running Away Into You" de John Frusciante puis l'album "Niandra LaDes and Usually Just a T-Shirt" presque en entier, et avant-hier ainsi que les jours précédents "Usually Just a T-Shirt #8" de John Frusciante...

Mais dès lors que j'ai entendu les premiers accords de "The End", j'ai voulu communiquer les sensations que me procure le fait de m'endormir en écoutant une musique.
J'adore faire ceci; m'endormir avec un album que j'apprécie énormément dans le balladeur...
Cela procure des sensation si étranges...

En fait, je le faisais déjà l'année dernière, mais sans le vouloir... Comme je rentrais chaque soir en car et que j'en avais pour plus d'une demie heure de trajet, je mettais mon balladeur, et vous savez, le soir, après une journée de boulot, en rajoutant l'ambiance nocturne et le fait de s'être couché tard le soir précédent comme tous les autres soirs, avouez que c'est une situation propice pour s'endormais dans le car ! (j'avais tout de même la chance de me réveiller pile un arrêt avant le mien ! je n'ai jamais loupé mon arrêt en dormant pratiquement tous les soirs dans le car...).

Et donc, je m'endormais en écoutant de la musique. Et ça donnait des situations assez, comme je l'ai déjà dit tout à l'heure, étranges... Par exemple, à certains moments, je "rentrais" dans la musique, je rêvais et mon rêve se déroulait dans la musique, n'entendez pas par cette phrase que je faisais un rêve banal où seul la musique de fond était identique à celle que j'écoutais, non, mon rêve était fait en fonction de la musique, j'"intégrais" l'univers de la musique et me retrouvais dans la chanson ! Je ne sais pas tellement ni comment décrire ou exprimer ce fait, mais c'était vraiment étrange, et j'adorais ça, à la fin je me demandais même si je ne faisais pas exprès de m'endormir dans le car pour retrouver ces sensations !


Et je n'y avais pas refait depuis l'année dernière étant donné que j'ai démménagé et que je ne prends plus le car, et puis, je ne sais pas, même les seules fois où j'avais écouté de la musique en m'endormant jusqu'à présent, je n'avais pas retrouvé ces sensations...
...jusqu'à Mercredi soir !

J'avais décidé d'écouter " Usually Just a T-Shirt #8" justement en rapport avec le fait de retrouver ces sensations, parce que j'avais fait un rêve Mardi soir, assez spécial je dois l'avouer, où j'étais dans une chanson de John Frusciante, mais impossible de me rappeler aucun détail ni même le titre de la chanson ! Je sais juste que c'était spécial, même si je ne sais pas pourquoi... Ah, ces rêves !!! Le pire, c'est que je n'avais même pas écouté de chanson de John Frusciante avant de m'endormir ce soir-là, ni même aucune autre chanson !

Bref, ce rêve m'a donc fait repenser à tout ceci... Et donc, Mercredi soir, je mets " Usually Just a T-Shirt #8" en m'endormant, et ça marche ! Je me "retrouve" dans la chanson ! Mais il sera impossible pour moi de vous décrire quoi que ce soit ! C'est vraiment spécial ! Immaginez-vous un peu entre un rêve normal et un rêve eveillé, mais si on ne se rappelle déjà pas grand chose quant aux détails du rêve, c'est encore pire pour ça ! Je sais juste que j'"étais" dans la chanson, la preuve, c'est que je me suis réveillée le lendemain matin avec les écouteurs sur les oreilles et le balladeur encore dans le lit ! ce qui voulait dire que je m'étais bel et bien endormie avec la musique, puisqu'autrement j'enlève au moins les écouteurs ! Je ne sais pas vraiment comment expliquer les sensations que cela m'a procuré, et je vais certainement paraître dingue pour certains, mais je vais essayer de résumer avec des mots ce qui n'est pas exprimable....

Lorsque nous nous endormons en écoutant de la musique, de telles sensations nous sont procurées que c'est comme si nous ne faisions plus qu'un avec elle, comme si nous l'intégrions en quelque sorte; nous sommes transportés ailleurs, nous ne sommes plus la personne banale s'endormant chaque soir dans son lit... Nous pouvons réellement pénétrer les sons et l'univers de la musique que nous sommes en train d'écouter...


...Et donc, ce soir, je voulais mettre "The End", mais j'ai eu envie d'écrire cette entrée avant, ne vous inquiétez pas, je vais quand même la mettre, même s'il est déjà maintenant 4H00 du matin... Qui sait ce que je raterais si je ne la mettais pas... peut-être me retrouverais-je dans le film "The Doors", qui en passant est un excellent film si je ne l'ai pas déjà dit auparavant ! Les photos de mon article sont d'ailleurs tirées de ce film.







samedi 20 décembre 2008

Wait In The Fire...



Je vais encore écrire un article à propos de Jeff Buckley. je sais que cela va s'assimiler à du "radotage" pour beaucoup d'entre vous seuls qui lirez mon Blog, mais ça me passe à milles bornes au dessus de la tête quand il s'agit de parler de quelque chose qui me tient à coeur...


En allant voir mes e-mails, je tombe sur la newsletter hebdomadaire des Inrocks et je l'ouvre machinalement, quand je vois cet article:

"Jeff Buckley, la prosopopée
Internet, c'est pratique pour ressusciter les morts. Après le blog de François Mitterrand et ltwitter de Notorious BIG voici donc le mail de Jeff Buckley, qui en a gros sur la patate."
(Cliquez ici pour le lire intégralement: http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/jeff-buckley-la-prosopopee ).


Je trouve personellement cet article pas mal quant au fond mais en revanche limite quant à la forme: autant dire nos idées telles quelles et émettre les faits plus "sérieusement", elles auront d'autant plus d'effet sur les lecteurs... (ndlr: regardez les commentaires sur la page originale, où certains ont pris cet article soit comme une blague ou s'en sont moqués !http://www.bestweekever.tv/).




Bref, tout cela pour dire qu'en lisant cet article, j'ai vu un lien envers un autre article, beaucoup plus pertinent que le précédent, que vous pouvez trouver ici : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/jeff-buckley-sur-la-deroute-de-memphis/



Je ne sais pas tellement comment expliquer ce que j'aimerais exprimer, mais certains passages de cet article reflètent complètement ce que je ressens en entendant sa musique, l'effet intense que cela produit sur moi, notamment lorsque l'interviewer demande à Michael Tighe (le deuxième guitariste du groupe), l'effet qu'a produit la voix de Jeff la première fois qu'il l'a entendu, si c'était "effrayant", et que Michael Tighe répond : " Assister à cette puissance et à la force qui se dégageaient de Jeff me procurait non seulement l'impression de vivre intensément mais donnait également un sens à mon existence. [...] Il allait très loin sans jamais perdre le contact privilégié qu'il avait avec son public. Il l'ensorcelait et créait un sentiment d'intimité et d'espoir complètement irraisonné."

Je ne sais pas si beaucoup de personnes se rendent réellement compte à quel point sa musique a de signification pour moi, que c'est beaucoup plus que de la "musique" telle que les gens se la représentent hélas habituellement, et que tout a changé depuis que j'ai découvert cet artiste et sa musique transcendante. Par "tout à changé", je veux dire ma vision des choses, de la musique elle-même. Bien sûr, j'aimais déjà beaucoup la musique avant, mais je n'avais jamais autant découvert cette dimension "transcendante", au-delà du simple réel de la musique, et je n'avais jamais autant ressenti le besoin de jouer de la musique moi-même, de me "dépasser", et d'aller au-delà de moi-même...
C'est exactement ce que je ressens en regardant le clip de Grace...
...Des émotions ne pouvant se transcrire en simples mots "reéls" et "matériels"...

...Des émotions que seule la musique de Jeff Buckley puisse me procurer...

Je n'arriverais pas à expliquer complètement ce que je resens, mais c'en sera d'autant mieux ainsi: ne pas chercher à expliquer ce qui ne peut pas être expliqué...




lundi 8 décembre 2008

"Grace is what matters. In anything...


...especially life, especially growth, tragedy, pain, love, death. About people, that's what matters. That's a quality I admire very greatly. It keeps you from reaching for the gun too quickly; it keeps you from destroying things too foolishly; it sort of keeps you alive and keeps you open for more understanding." Jeff Buckley



Je vais encore aujourd'hui, déclamer un de mes coups de gueules... où plutôt, une explication à mes coups de gueule, puisque certains ne semblent pas comprendre mon point de vue...

Pour expliquer un peu l'origine de ce "coup de gueule", hier je reagardais la video de Tim Buckley, Song To The Siren, sur Youtube, quand j'ai eu la mauvaise idée de voir les commentaires que les gens avaient mis... Parmi une foule de commentaires débiles que je ne citerais pas et quelques exceptions de commentaires intelligents (j'ai la nette impression que ces derniers sont en voie de disparition...), je vois tout à coup un de ces commentaires qui me mettent hors de moi : "Like Father, Like Son...".

Je ne pouvais pas rester comme ça sans rien répondre à une telle débilité. Après avoir préalablement dans mes pensées traité de tous les noms la personne ayant écrit ceci, je lui ai répondu en commentaire une chose du genre "Y'en a qui savent pas quand il faut se la fermer" (en Anglais bien sûr), ce qu'il n'a évidemment pas apprécié... Il m'a donc répondu un truc du genre "Pourquoi tant d'animosité, c'est ce que je pense, tu devrais de te la fermer toi...", après avoir bien étudié cette réplique scolaire digne d'un gosse de trois ans, je lui réponds calmement en expliquant mon point de vue, c'est à dire qu'on ne peut pas dire des choses aussi stupides à propos de ces artistes, puisque cela induit une certaine dénigration de leur propres talents (ce que j'expliquerais plus en détail après), et que quoiqu'on en dise, ils étaient tellement différents, qu'on ne peut pas dire "Tel père, Tel fils..." juste à cause de stupides liens génétiques...

Bien sûr, le commentateur de génie me réponds qu'il ne comprends pas ce que je dis, avant de me laisser gentillement sur un "Cheers !", ce qui montre bien qu'il n'avait pas compris l'ampleur de mon propos... Explicitement, je l'aurais eu en face de moi, j'aurais été à deux doigts de lui casser la gueule, et lui en réponse, il m'envoie un salut chaleureux... Bref...

Au delà de la simple stupidité de cette anecdote, je sais que beaucoup de gens ne me comprennent pas lorsque je commence à m'ennerver quand on dit "Tel père, Tel fils" à propos de Jeff Buckley et de Tim Buckley, une personne à laquelle je tiens m'a même carrément dit en ces termes "Je ne te comprends pas lorsque tu réagis comme ça !". D'accord, je conçois le fait que je sois difficile à comprendre, mais s'il y'a une chose que j'aimerais qu'on comprenne chez moi, c'est bien ceci, pourquoi je ne conçois pas qu'on puisse dire tant de conneries sur eux ! Je vais donc expliquer ici en détail mon point de vue, en espérant que cela servira à certains...

Lorsque je disais que dire "Tel père, Tel fils" revient à une dénigration de leurs propres talents respectifs, je voulais dire qu'on ne peut pas dire que Jeff Buckley tient son talent de son père ou des tas d'autres conneries, ce que j'ai pu entendre ou lire à diverses occasions, et même pour d'autres artistes, comme Sean Lennon et John Lennon, et tous les artistes ayant des parents musiciens. Et je suis impardonnable envers ce genre de choses. Pour moi, c'est autant absurde que débile et même blessant pour ces artistes de dire une telle chose. Je conçois que quand quelqu'un dit "Tel père, tel fils", celui-ci ne pense pas forcément à tout ce que cela induit, ce qui nous montre une fois de plus qu'il est bien utile de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler...

Mais, franchement, pour ceux qui disent ces choses justement, à quoi cela vous sert de répéter des stupides proverbes à tout bout de champ ? A quoi cela vous sert -t- il de vous conformer aux idées de la société déterministe de notre époque ? Aimeriez-vous à votre tour qu'on vous dise la même chose en induisant le fait que vous êtes complètement comme vos parents, que vous tenez vos talents et originalités uniquement d'eux et que vous aurez le même "sort" qu'eux quoique vous fassiez de votre mieux ?

Vous pensez vraiment que ces artistes sont nés en connaissant parfaitement la gamme de Mi mineur, et avec une illumination divine en sachant faire de la musique ?

Non, ils ont énormément travaillé pour trouver leur propre style et leur propre musique. On ne peut pas dire "Ah, il est comme son père..." juste pour des stupides raisons génétiques. C'est dénigrer leurs propres identités. Quand on voit dans un soi-disant article musical la périphrase "Fils de...." à la place du vrai nom, c'est complètement ridicule et réducteur. Ainsi cela voudrait dire que leurs carrières se limiterait uniquement à la comparaison d'avec leurs parents, et que les gens les verraient simplement comme la "réplique" de leur parents... Ce qui est quand même grave !!!

Maintenant que je me suis expliquée, ne comprennez-vous pas à quel point cela est grave de tenir ces propos ? Suis-je la seule à m'en rendre compte ? Et bien, si vous ne voulez pas comprendre, continuez dans votre médiocrité détérministe, lisez tous les Rougons-Macquart de Zola, ça devrait vous plaire, des gens déterminés par leur hérédité à suivre la voie médiocre de leurs parents...

Vous comprennez pourquoi je préfère amplement Baudelaire ? Au moins, lui ne se bornait pas à une idée aussi ridiculement scientifique et détérministe, et essayait de transcender le réel, d'aller au delà des simples idées traditionnelles, tel que l'on pourrait concevoir ce dicton stupide: "Tel père, tel fils...".

Merci aux personnes m'ayant écouté....

...s'il y'en a.

dimanche 7 décembre 2008

I know you Live In Blue Sparks, would you right, it's all I feel like and let me go...


Une petite photo de Nebraska illuminera cette première entrée à proprement parler... (puisque c'est la première étant inscrite directement sur celui-ci au moment où je l'écrit et non re-diffusée à partir de mon ancien Blog).

Ensuite, pour la citation du titre, ce sont des paroles tirées de la chanson "Live In Blue Sparks" de Rebecca Moore, sur son album Home Wreckordings.
J'ai découvert cette artiste grace à ce Blog:
J'ai d'abord entendu cette chanson précisément, Live In Blue Sparks, laquelle j'ai tout de suite apprécié. L'atmosphère de cette chanson et la voix de Rebecca Moore, entre Cat Power, Kerren Ann et Laura Veirs, qui nous emporte à mille lieues d’ici…
Bref… J’ai donc décidé d’acheter ses deux albums: Admiral Charcoal's Song et Home Wreckordings. Juste en ayant entendu une seule chanson !
Je vous avoue que cela aurait pu être assez « dangereux », puisque je ne savais que partiellement à quoi ils pouvaient ressembler...
Mais avec mon intuition Ô combien « magique » si l’on puis dire ainsi, je savais que j’avais fait le bon choix…
Ce qui fut confirmé dès la première écoute de ces albums...
Bref, si vous voulez en savoir plus sur cette artiste, vous pouvez consulter son site web ou son Myspace, les deux sites nous permettant l'écoute de certaines chansons :


Sinon, j’ai complètement réorganisé ma page sur Flickr:
J'ai mis des citations pour chacune des photos de Nebraska, des paroles de chanson... Bref, j'ai essayé de rendre cette page plus Littéraire....
Et j'ai enregistré trois nouvelles chansons à la guitare que je vais mettre dans les entrées suivantes: Hallelujah, The Past Recedes et Road Trippin'.

'Tis the vault of thy lost Ulalume!"


le jeudi 14 août 2008 - 16:29


Pour continuer de parler de Littérature dans la musique, voici une autre chanson de Jeff Buckley en rapport avec la Littérature (dont j'avais déjà parlé avant dans un article assez ancien).

Il s'agit d'Ulalume, poème d'Edgar Allan Poe, que Jeff Buckley lit pour un album en homage à Edgar Allan Poe, Closed on Account of Rabies: Poems and Tales of Edgar Allan Poe (cliquez sur le lien pour voir le détail sur Amazon.com).

Sa performance est impressionante et nous plonge parfaitement dans l'atmosphère des nouvelles d'Edgar Allan Poe. Plus qu'une simple "lecture", c'est une interprétation époustouflante d'un auteur culte que nous donne Jeff Buckley.

...Quand on pense qu'aujourd'hui, des « pseudo-chanteurs » comme Michael Young, ayant des paroles infantiles et abrutissantes, sont d'avantage connus qu'un réel chanteur reprenant des paroles extraites d'une littérature fondatrice, on se demande si le mot « culture » a encore un sens...

...Bref, pour écouter ce poème, voici un lien sur youtube:

http://fr.youtube.com/watch?v=JgeaqpmqUT8

...Et les paroles, d'Edgar All Poe:


The skies were ashen and sober,
The leaves they were crisped and sere,
The leaves they were withering and sere;
It was night in the lonesome October
Of my most immemorial year;
It was hard by the dim lake of Auber,
In the misty mid region of Weir,
It was down by the dank tarn of Auber,
In the ghoul-haunted woodland of Weir.


Here once, through an alley, Titanic,
Of cypress, I roamed with my Soul,
Of cypress, with Psyche, my Soul.
These were days when my heart was volcanic
As the scoriac rivers that roll,
As the lavas that restlessly roll
Their sulphurous currents down Yaaneck
In the ultimate climes of the pole,
That groan as they roll down Mount Yaaneck
In the realms of the boreal pole.


Our talk had been serious and sober,
But our thoughts they were palsied and sere,
Our memories were treacherous and sere,
For we knew not the month was October,
And we marked not the night of the year
(Ah, night of all nights in the year!);
We noted not the dim lake of Auber
(Though once we had journeyed down here),
Remembered not the dank tarn of Auber,
Nor the ghoul-haunted woodland of Weir.


And now, as the night was sénescent
And star-dials pointed to morn,
As the star-dials hinted of morn,
At the end of our path a liquescent
And nebulous lustre was born,
Out of which a miraculous crescent
Arose with a duplicate horn


Astarte's bediamonded crescent
Distinct with its duplicate horn.
And I said: "She is warmer than Dian;
She rolls through an ether of sighs,
She reveals in a region of sighs:


She has seen that the tears are not dry on
These cheeks, where the worm never dies,
And has come past the stars of the Lion,
To point us the path to the skies,
To the Lethean peace of the skies;
Come up, in despite of the Lion,
To shine on us with her bright eyes,
Come up through the lair of the Lion,
With love in her luminous eyes."


But Psyche, uplifting her finger,
Said: "Sadly this star I mis trust,
Her pallor I strangely mistrust;
Oh, hasten! oh, let us not linger!
Oh, fly! let us fly! for we must."
In terror she spoke, letting sink her
Wings until they trailed in the dust;
In agony sobbed, letting sink herPlumes till they trailed in the dust,
Till they sorrowfully trailed in the dust.


I replied: "This is nothing but dreaming:
Let us on by this tremulous light!
Let us bathe in this crystalline light!
Its sibyllic splendor is beaming
With hope and in beauty to-night!


Ah, we safely may trust to its gleaming,
And be sure it will lead us aright;
We safely may trust to a gleaming
That cannot but guide us aright,
Since it flickers up to heaven through the night."


Thus I pacified Psyche and kissed her,
And tempted her out of her gloom,
And conquered her scruples and gloom;
And we passed to the end of the vista,
But were stopped by the door of a tomb,
By the door of a legended tomb,
And I said:"What is written, sweet sister,
On the door of this legended tomb?"
She replied: "Ulalume! Ulalume!
'Tis the vault of thy lost Ulalume!"


Then my heart it grew ashen and sober
As the leaves that were crisped and sere,
As the leaves that were withering and sere,
And I cried: "It was surely October
On this very night of last year
That I journeyed, I journeyed down here,
That I brought a dread burden down here,
Of this night of all nights in the year,
Ah, what demon has tempted me here?
Well I know, now, this dim lake of Auber,
This misty mid region of Weir,
Well I know, now, this dank tarn of Auber,
This ghoul-haunted woodland of Weir."


Said we, then--the two, then--"Ah, can it
Have been that the woodlandish ghouls
The pitiful, the merciful ghouls
To bar up our way and to ban it
From the secret that lies in these wolds
From the thing that lies hidden in these wolds
Had drawn up the spectre of a planet
From the limbo of lunary souls
This sinfully scintillant planet
From the Hell of the planetary souls?"